Le monde est tout gris. Mais le gris mes amis, c'est l'équilibre quand on joue avec, c'est la fusion de la belle lumière et de sa comparse et rivale, l'effrayante obscurité. Le tout est de bien jouer. Oui c'est l'expression adéquate "jouer". Il paraît que ça prend toute une vie, quand on s'applique à le faire correctement, mais j'aimerai débattre sur ce jeu auquel nul n'omet de s'investir. Première règle : le jeu du masque, du faux semblant, de simulation d'identité. L'adaptation. Cacher au yeux des autres, un mal-être, un état, un sentiment, ou bien l'inverse. L'absence d'une chose dite universelle. Tout se joue sur l'être et le paraître. Le tout est de ne jamais oublier, que si il y a bien un jeu pour lequel, il ne faut pas se tourmenter c'est bien celui-ci. Déguisement, aspect, semblant, dissimuler, façade, bal masqué. Un gigantesque bal masqué. Mais là n'est pas l'important. Il faut que ça remue à l'intérieur de notre petite personne. Peu importe d'où ca vient, ou comment. Il faut ressentir ce que l'on souhaite ressentir vraiment. Et là, le masque se trouve être le maître de la solution. Quand on ne fait que jouer, le masque est la première et plus subtile des armes. Seconde règle pour obtenir le gris de l'équilibre : ne jamais oublier qu'il arrive que quelqu'un débarque et change tout. C'est toujours lorsqu'on ne s'y attend pas, et jamais lorsque l'on se sent prêt. C'est horrible et déstabilisant mais alors, le masque tombe et le paraître s'évanouit. La plupart du temps c'est vraiment moche à voir, mais bouleversant d'intensité. On est jamais à l'abri de la lumière et de l'obscurité, même lorsque se tapit bien profondément dans le gris.
-------------------------------------------------------------Merci à Burger-Todaay-xl qui a inventé le texte.
tenderwords, Posté le dimanche 09 septembre 2012 11:01
merci ♥