Concours !

faullasse, Posté le jeudi 13 septembre 2012 12:33

Je voudrais que tu arrête de me hanter, je suis a bout, je vais finir par craquer. Je n’arrive pas à te comprendre.. Il y a des jours où tu va faire des choses qui montre que tu m’aime encore, et quand j’essaye de lancer le sujet tu ne me réponds plus. Tu veux continuer à me voir à délirer avec moi comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Mais tu ne comprends pas que je ne peux y arriver, laisse moi du temps, beaucoup de temps. Je sais que toi tu a déjà oublier tous ce qu’il s’est passez autrefois mais moi non. Tu étais le seul celui que je voulais et que je veux encore, même si 2 ans se sont écouler je ne fait que de penser a toi, je n’arrive même pas a me reconstruire, je brise tant de cœur parce que je veux quelqu’un qui ne me mérite pas. Et quand je voit la fin de ma souffrance arriver tu débarque avec ton sourire si craquant et qui me fait fondre et me replonge dans le néant, et sa m’énerve parce que je devrait abandonner, oui je devrais.. Mais on ne contrôle pas ses sentiments tu sais. Tu aimerais que je passe a autre chose mais c’est impossible, tu ma fait découvrir des sentiments que je ne connaissait pas. J’ai besoin de toi à mes coter pour que je reprenne le goût de la vie, car sans toi pour moi l’amour est mort.

Même si je gagne pas je veux juste un avis. :)

escape-from-silence, Posté le jeudi 13 septembre 2012 12:23

tu l'as reçu ? :)

IanFrance, Posté le jeudi 13 septembre 2012 12:20

Même si je sais que c'est thème libre itout itout.. Vous vous attendez plutôt à quoi comme texte ?

escape-from-silence, Posté le jeudi 13 septembre 2012 12:09

Je vais faire les deux, parce que parfois en mp tout le texte ne s'envoie pas :s

escape-from-silence, Posté le jeudi 13 septembre 2012 12:01

si c'est possible j'aimerais bien une adresse mail où je pourrai l'envoyer alors :)

Eiss, Posté le jeudi 13 septembre 2012 12:00

Ah d'accord, merci :)

xBeautifulDead, Posté le jeudi 13 septembre 2012 11:56

"Hier, aujourd'hui, demain...c'est la même chose. Parce qu'aujourd'hui est une répétition d'hier et demain une répétition d'aujourd'hui. On fait les mêmes choses, on voit les mêmes personnes... Parfois il y quelque chose qu'on fait pas souvent et ça pimente un peu. Mais pas longtemps parce qu'après on recommence.
Si on me demande si ça va je réponds oui. Parce que que si je dis non, on trouverait ça bizarre. Ou on me demandera pourquoi. Mais qui dit que j'ai une réponse? Qui dit que j'ai envie de leur dire ou de leur en parler? Alors je réponds "oui et toi?". Mais jamais je leur dirais super avec plein d'enthousiasme. Ou peut-être une fois. Mais juste une. Sinon on se dira que c'est pas normal et on cherchera à savoir pourquoi. Ou alors on s'en fout. Et répond "Ok." ou "D'accord." Et on s'en va parce qu'on a fait ça juste par politesse. Juste parce qu'on est obligé...
C'était mieux avant, quand on était petit. On ne se doutait de rien, on avait le sourire aux lèvres. Ce sourire insignifiant mais qui en même temps voulait tout dire. On ne savait encore rien de la vie. Pour nous, tout ça se résumait à un goûter, aux histoires racontées le soir par notre maman qui aime tant pour qu'on ne fasse pas de cauchemars, à un bon et un caprice parce qu'on avait pas ce qu'on voulait. J'aimais cette période où s'amusait à courir derrière un ballon et des papillons. Avant on se battait pour un bonbon, maintenant, pendant que nous on se bat pour la vie, la survie, certains se battent pour une paire de chaussures. La survie dans un monde de cons, un monde à la con, un monde insignifiant. On sert à rien. On ne sait même pas pourquoi on existe mais on continue d'exister quand même. Parce que l'idée d'arrêter, on ne sait pas trop quoi en faire.


Dire oui pour faire plaisir,
Dire non pour un mensonge."

©xBeautifulDead

escape-from-silence, Posté le jeudi 13 septembre 2012 11:54

Je peux te l'envoyer par mail ou tu préfères par mp ?

Eiss, Posté le jeudi 13 septembre 2012 11:49

Je pourrais savoir, jusqu'à quand on peut poster notre texte? :)

traash-heart, Posté le jeudi 13 septembre 2012 11:48

Et voici une petite nouvelle que j'ai écrite il y a +/- un an, pour un concours d'écriture dans ma région. Le titre était aussi le thème ;-)

Demain commence aujourd'hui.

Je n'aurais jamais imaginé que cela arrive si brusquement. Je n'imaginais pas non plus que vouloir aider des personnes en difficulté pouvait condamner une vie. Mon père, en tant que bon militaire de carrière, m'avait toujours idéalisé le monde, comme quoi il fallait aider son prochain, défendre sa patrie, crier haut et fort la justice. Nous vivions tous les quatre dans une petite maison simple à Bruxelles, en Belgique. Mon père s'était toujours très bien occupé des affaires de famille. Ma mère l'avait toujours soutenu dans ses démarches, et ma petite soeur de 10 ans, Isabelle, l'avait toujours admiré tel un dieu grec. J'oublie de me présenter. Je m'appelle Christophe, j'ai 16 ans. Mais tout ça n'est pas bien important.
Les nouvelles arrivèrent toutes comme des coups de fusil. Il y a quelques mois, mon père avait pris l'avion avec son équipe pour venir en aide au peuple rwandais qui était en pleine guerre civile. Je me rappelle encore du visage de ma mère quand elle l'a regardé partir. Elle est toujours péssimiste, mais cette fois-là, elle eut raison. Ma petite soeur avait pleuré comme un bébé, elle ne voulait pas être séparée si longtemps de son papa chéri. Il nous avait dit qu'il n'en aurait que pour quelques mois, environ 4 ou 5. Maman, Isabelle et moi, on en avait un peu rien à faire, à quoi bon aller aider les petits africains et nous abandonner pendant si longtemps ? Je n'avais évidemment rien dit à papa, cette mission était tellement importante pour lui que nous ne voulions nullement le couper dans son élan. Mon père m'avait salué d'une grosse tape sur l'épaule, avec son éternel sourire en coin. Il me répetait sans cesse "Quand mon fils prendra mon relais, ce sera un bon, comme son père". Comme à chacune de ses autres missions, il nous avait fait de grands adieux, car il n'était jamais sûr de survivre. Nous étions tous les 3 toujours certains qu'il reviendrait sain et sauf, ce qui s'était d'ailleurs toujours avéré vrai. Je n'aurais pas dû être si optimiste cette fameuse fois, car ce fut la dernière fois que je vis mon père en vie...
Nous ne cessions d'écouter les infos à la télé. Ma mère, elle, restait méthodique. Elle préparait toujours le repas de la même manière, d'une façon calme et précise. La télé allait tout le temps à fond. Tous les jours, les journalistes et présentateurs annonçaient de plus en plus de massacres. Les images était sanglantes et vachement dures à regarder. Quelques semaines s'écoulèrent, sans nouvelles de papa. A chaque édition ou rediffusion du journal télévisé, j'essayais de repérer mon père parmi la foule, mais en vain.
Il était maintenant parti depuis un mois. L'attente se faisait de plus en plus longue, et je savais que je devais multiplier par minimum quatre fois le temps déjà passé. Je ne sais pas pourquoi, j'avais un très mauvais présentiment. C'était une soirée pluvieuse et orageuse, il faisait froid. Isa et moi rentrâmes de l'école. Le goûter n'était pas préparé ce jour-là. Maman ne nous avait pas ouvert la porte. Lorsqu'Isa et moi sommes rentrés dans le salon, elle était écroulée dans la divan, en pleurs. Je ne l'avais jamais vu pleurer si fort, malgré que c'est une femme très émotive. Je lui demandai immédiatement ce qu'il se passait, et ma petite soeur la prit dans ses bras. Elle ne voulut rien nous dire. Elle ne prépara pas à souper ce soir-là. Elle nous demanda d'une voix tremblante de mettre la rediffusion du journal télévisé sur la chaîne belge, ce que nous fîmes bien évidemment. Je vis en fond de décor un drapeau belge. Ca parlait encore de la guerre au Rwanda, comme de coutume depuis quelques temps. Le présentateur annonça que quinze casques bleus qui avaient pour mission de protéger le Premier ministre Madame Uwi... (un nom que je ne saurais même pas répeter moi-même), avaient été capturés par la garde présidentielle. Cinq d'entre eux d'origines ghanéenne ont été relachés très rapidement. En revanche, les dix autres, de nationalité belge, ont tous été exécutés. Leurs corps seraient rappatriés dans les trois jours. Cette phrase percuta mon esprit. Je restai bouche bée, et me retournai vers ma mère et ma petite soeur, toutes les deux en pleurs. Mon père avait perdu la vie dans sa mission. Je n'arrivai même pas à verser une seule larme tellement l'émotion fut forte. Mon père n'aurait pas voulu me voir pleurer, moi, son fils, sa descendance. Quelque part, je me dis que mon père avait perdu la vie dans l'honneur, et dans l'amour de ses fonctions. Etait-ce de l'inconscience de ma part, du déni ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que je ne fus capable de rien avaler ce soir-là. Ma mère ne nous mis pas à l'école les jours qui suivirent. Elle ne voulait pas qu'on nous assaille de questions.
Le corps de mon père fut rappatrié quatre jours plus tard, donc un de retard. Vu les conditions de sa mort, le corps ne resta pas au funérarium plusieurs jours. La cérémonie se fit dans l'intimité, entre familles de militaires. J'effleurai le cercueil du bout des doigts. Mon père fut enterré avec ses compatriotes qui avaient également perdu la vie dans cette mission. Autour de moi, ma mère, ma petite soeur, et un groupe immense de militaires, la tête inclinée, en pleurs. Mon père était un homme bon et courageux. C'est à cet instant que je réalisai les choses. Il restait ma mère et Isa avec moi, il fallait un homme pour s'en occuper, même si certe j'étais fort jeune, il le fallait... Il fallait que je reste digne. Alors je levai les yeux vers le ciel avec un léger sourire, vraiment très léger. Et je promis une chose, la pensant si fort que j'espérai que mon père l'ait entendu d'où il était à présent. Ce qu'il m'avait dit depuis si longtemps, qu'à l'avenir je devrais m'occuper de tout, que je serais un bon. A présent c'était à moi d'accomplir ma mission. Ce que mon père m'avait destiné pour l'avenir commencerait dès aujourd'hui.

traash-heart, Posté le jeudi 13 septembre 2012 11:47

La bête noire.

Oui, c'était toi la bête noire
Mais grâce à toi, elle s'fera plus avoir

Et dieu sait qu'j'en ai vu des connards,
Mais toi, une vraie bête de foire

Dans cette histoire, beaucoup de sang a coulé
Et c'est pas n'importe lequel qu'elle a laissé s'en aller

Le premier, d'abord le sang du coeur
Ensuite, le sang de sa propre fleur

Car oui, à l'époque elle était encore pucelle
Mensonge et trahison n'étaient pas faits pour elle

Tout un monde s'est détruit
Quand toi, comme un voleur, tu as fui

Avec elle, t'avais l'univers à tes pieds
T'as préféré opter pour la liberté

Car porter les menottes, ça te déplaisait
Enfin, par moment, ça dépendait...

Avouons t'as un faible pour la chair
Ah ça, oui, elle l'a payé très cher

T'aurais dû être un peu plus cash
Plus facile, tu prends ton ticket d'voyage et tu t'casses

Les rues, les impasses sont devenues vides
Le fil de sa vie est devenu rigide

Comment ne pas tomber ?
Comment ne pas abandonner ?

C'est donc à la poursuite du bonheur qu'elle est repartie
Mais plus aussi douce et gentille

C'est le démon qui s'est emparé de son coeur
Et qui l'a bourré de doses de rancoeur

Elle s'était alors jurée
Que les suivants devraient galérer

D'un côté t'as peut-être réussi
A lui montrer toutes les faces de la vie

Toutefois, par un beau matin
Ceux qu'on aime, les ensoleillés de juin

Ah oui mais ça toi tu préférais les rouler
Et à côté de ça tout délaisser

Ce matin-là, c'est le bonheur qui à sa porte a frappé
De sauvetage, c'était peut-être sa seule bouée

Aujourd'hui Mademoiselle prend plaisir à retrouver
Les bonnes sensations du temps passé

Mais en mieux, avec d'autres valeurs
On peut enfin recroire au bonheur

Alors aujourd'hui, bête noire
Elle te tourne le dos et te dit au revoir.

escape-from-silence, Posté le jeudi 13 septembre 2012 11:44

Bon aller, je vais participer :)

IanFrance, Posté le jeudi 13 septembre 2012 11:36

Ouuuuuuuuuui un concours :33