durera jusqu'aux vacances de la Toussaint. (ce qui nous laissera les vacances pour choisir les gagnants). «

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→ A la suite de ce concours, nous choisirons toutes ensembles un gagnant collectif, qui sera affiché sur tout les blogs faisant partie du partenariat, ainsi que sur la page Facebook avec nos avis sur celui-ci. Et individuellement, nous choisirons un autre gagnant qui sera lui aussi affiché avec un avis, un coup de coeur personnel.
→ En résumant le tout, il s'agit d'un concours de texte au thème libre, ayant 2 gagnants, un choisis collectivement et l'autre personnellement.
integral-dans-ma-peau, Posté le samedi 06 octobre 2012 05:01
→ Bien sûr, vous pouvez utiliser le texte pour votre blog, et le facebook, aussi, si jamais :) Créditez simplement No
→ Le thème est "La fin du monde."
L’humanité entière a succombé en une nuit. Une simple nuit. En quelques heures à peine, toute trace d’humanité sur terre s’est effacée, ne laissant dans les lits froids que des pyjamas froissés sous des draps encore tièdes.
Enfin non.
Il reste bien, au fond des appartements sombres des buildings sans vie, des corps en position f½tale. Des corps d’enfants dont le sommeil est perturbé par d’horribles cauchemars. Des cauchemars de monde sans nourriture. Sans électricité. Sans eau potable. Sans bananes importé d’Amérique du sud et d’odeur de café le matin. Un mode sans adultes sans le côté libre de la chose.
Les plus jeunes vont mourir. De faim. De déshydratation. De chagrin. Ou tué par un animal quelconque, affamé et en chasse.
Les plus âgés vont mourir aussi. Pas tous, non, mais la plupart. Seuls les plus résistants et les plus déterminés vont rester en vie. La loi de la nature a repris le dessus. La mer n’est qu’un monstre tueur pour les enfants qui ont survécu. Le ciel est habité d’oiseaux meurtriers. Il faut se méfier de tout. Le règne animal a repris le dessus. La végétation s’approprie les immeubles.
Ils apprennent à manier les quelques armes qu’ils trouvent dans les décombres. Ils s’approvisionnent dans les supermarchés abandonnés. Se réunissent en clans. Etablissent des campements protégés des prédateurs. Apprennent la cueillette, la chasse, et à faire du feu. Tentent de faire des cultures. Sans succès. Pas de pain cette année. Faut-il encore survivre une année pour en espérer l’an prochain.
Un clan s’est démarqué. Ils avaient posé bagage dans un cinéma. Un jeune homme à leur tête. Quinze ans, et on ne faisait pas plus incertain. Ce jeune leader a rassemblé les membres de son clan avec ceux de deux autres petits groupes d’enfants pour les abriter dans l’immense lieu où ils prenaient résidence. Ce héros – du nom d’Arthur – a été en quelque sorte choisi pour les diriger. Il était de loin le plus âgé des survivants. Son premier réflexe fut de conserver les livres. Dans les livres, on pouvait trouver des remèdes aux maladies, des recettes pour la cuisine, des informations vitales pour connaître telle ou telle plante, et connaître sa comestibilité. Il leur fallait. Mais il ne voulait pas seulement garder les livres utilitaires. Il voulait pouvoir remonter le temps, pendant quelques heures, plongé dans un roman.
Il leur a fallu du temps pour se réorganiser. Réapprendre à vivre. Des mois. Et quand cela fut fait, ils purent chercher la cause de cette fin de l’humanité telle qu’on la connaissait. Cette fin d’un monde.
Une seule hypothèse tenait debout. Celle de la Terre.
Ce serait la Terre elle-même qui aurait éliminé les Hommes. Car les Hommes la tuaient. C’étaient une espèce qui assassinait toutes les autres. Il a donc fallu l’éradiquer. Mais pas complètement. L’équilibre serait faussé.
Alors la Terre elle-même a mis fin à un monde. Pour laisser les enfants en construire un nouveau. Un monde respectueux. Un nouveau monde. Une nouvelle humanité avec à sa tête, un adolescent. Un simple gosse sans vraiment d’ambition. Seulement celle de vivre. Et de vivre le mieux possible. Et de faire vivre le plus d’autres gosses aussi. Avec un but. Que la fin du monde de recommence plus. Plus jamais.