"Une erreur, c'est pire qu'une faute. Une faute, on la reconnaît. Une erreur, on ne la voit pas et elle nous empoisonne la vie en secret." Michèle Lajoux.

Visiteur, Posté le lundi 21 avril 2014 17:47

Ca fait déjà 2 ans qu'il est parti. Qu'il nous a laissés, ma mère et moi, et puis ses parents, son meilleur ami.. Je pensais que cette image allait petit-à-petit disparaître, mais après 2 ans, elle me hante toujours autant. Les images me reviennent si distinctement, comme si je le revivais. Je vois mon père, allongé dans son lit, comme s'il dormait. Les yeux fermés, le visage paisible, comme si tout allait bien, comme s'il était en train de rêver. Je m'assieds sur son lit, à côté de lui, pour venir le réveiller. "Papa", dis-je d'abord doucement pour ne pas le brusquer. Puis un petit peu plus fort. Connaissant le sommeil profond de mon père, je lui secoue un petit peu le bras, puis un peu plus fort, et il me semble être un peu plus tendu que d'habitude. Je passe ma main sur son visage, et là je sens qu'il est terriblement froid. La panique m'envahit et je parle plus fort, je le secoue, je finis par crier, mais rien ne se passe, il ne se réveille pas. Que se passe-t-il ? Est-il dans le coma ? En hypothermie ? Etant seule à la maison, mon premier réflexe est d'appeler ma mère, je lui explique la situation, et elle me dit d'appeler une ambulance. L'horreur s'empare de plus en plus de moi, mais je n'ose pas imaginer le pire, pour moi il est simplement profondément endormi et les médecins le sortiront de son réveil. J'appelle l'ambulance, j'ai cette femme au téléphone à qui j'explique que je n'arrive pas à réveiller mon papa. J'ai du mal à respirer, du mal à parler, la femme essaye de me calmer et me demande d'aller voir si mon père respire. J'en suis incapable, je n'y arrive pas, j'ai trop peur, je préfère ne pas savoir. Entre-temps, ma mère prévient une de ses amies qui arrive à l'instant à la maison. Je lui passe la dame au téléphone, et elle se charge de faire ce qu'on lui dit. Je suis dans le couloir, et par l'ouverture de la porte j'apperçois l'amie de ma mère disant "oh madame, il est tout froid!". Mon coeur s'emballe, ma respiration se coupe, ma poitrine se serre, j'ai mal physiquement, mon corps entier est compressé et me fait souffrir. L'ambulance arrive, je les laisse entrer sans regarder quoi que ce soit. Je m'isole dans ma chambre en espérant qu'il va bien. Après quelques minutes, le médecin vient me voir et en une seconde je ressens comme un poignard me transperçant la poitrine, mes jambes ne me supportent plus, j'ai le souffle coupé, je n'arrive même pas à crier, je ne dis rien. Je m'assieds juste, avec cette horrible sensation qui ne me quitte pas, qui reste constante et que rien au monde ne peut soulager.

brudklnningarp, Posté le lundi 15 juillet 2013 04:51

Great remarkable things here. I?|m very glad to see your article. Thank you a lot and i am taking a look forward to contact you. Will you kindly drop me a mail? brudkl?nningarp http://irissaw50.edublogs.org/2013/03/07/strategies-for-purchasing-a-wedding-guests-clothing/

Julien, Posté le samedi 02 mars 2013 17:07

La splendeur des femmes Blondes.

Visiteur, Posté le lundi 25 février 2013 15:12

c est vais et c est une belle phrase j ai eu plin de j aime <3

Visiteur, Posté le lundi 25 février 2013 06:36

Quelle jolie femme, y-a-t-il plus beau qu'une femme très Blonde?

Visiteur, Posté le dimanche 24 février 2013 17:14

Victor Hugo*

Visiteur, Posté le dimanche 24 février 2013 17:14

Cette citation de Victor est en plus d'être vraie, très belle. Elle met fin à tout débat entre ceux qui pensent que se suicider est un acte de lâcheté et ceux qui pensent que c'est courageux. Les mots sont choisis avec précision, bref très bien !